SAISON 1998
championnat du monde FIA GT / épreuves internationales
équipe: Swiss Team Salamin
véhicules
Porsche 911 GT2
Porsche 962 C
pilotes
Antoine Salamin (SUI)
Max Cohen-Olivar (FRA)
Bernard Schwach (FRA)
Si la saison commença bien avec une Porsche 911 GT2… elle s’acheva avec cette toujours vaillante et inusable 962, qui fit des étincelles!
LES TEMPS FORTS
Porsche 911 GT2
Tout commença par la livraison d’une superbe Porsche (911 GT2). Dans un premier temps d’un blanc immaculé, elle revêtira à nouveau les couleurs du «Swiss Team Salamin». Des séances d’essais et tests de pilotes étaient de mise en ce début de saison 1998, à Dijon et Lurcy-Lévis notamment.
A ce stade, diverses options étaient envisagées (FIA GT, BPR, FFSA…), mais c’est en Club Europa, lors de la manche de Dijon, que l’alsacien Bernard Schwach put se faire véritablement la main. A l’issue de la course, ce dernier pouvait légitimement être satisfait de la 5e place obtenue en Bourgogne.
Après ce gallop d’essai, le «Swiss Team» fit son entrée en championnat du monde FIA GT, à Hockenheim, en même temps que le Paul Belmondo Racing. Le franco-marocain Max Cohen-Olivar était de retour pour épauler Bernard Schwach. Tout semblait en place pour renouer avec le temps des sport prototypes, que Max avait bien connu au sein du team. Hélas, de sérieux problèmes persistants tout au long des essais ne permirent pas de donner suite à l’aventure. Il fallut se résigner à abandonner, moteur cassé.
Porsche 962 C
La parenthèse GT2 refermée, Antoine Salamin ressortit la vénérable Porsche 962 C pour un dernier coup d’éclat. Les conditions étaient au beau fixe pour disputer l’épreuve internationale des 3 heures d’Hockenheim, sur le grand circuit bien sûr. L’affiche de cette édition était particulièrement relevée, et on notera, parmi les 49 voitures engagées participant aux essais, la présence de 3 Porsche 962 (dont une ex-Brun Hydro-Aluminium et une ex-Kremer Yokohama Nissen / Weidler), des GT2 et autres 911, 1 Corvette Callaway, des Ferrari F355 et une armada de BMW M3, dont celle confiée à l’autrichien… Dieter Quester!
Lors des essais, un passage un peu musclé sur la bordure extérieure du premier virage pulvérisa l’avant gauche du capot. Il fallut donc en changer, ce qui fit passer la Porsche initialement exclusivement rouge et blanche à une touche de bleu pour l’avant… vestige de l’ère Primagaz! C’est de la pole position qu’allait partir la Porsche 962 du «Swiss Team Salamin», son pilote réalisant un chrono de 2:14.261, laissant ses adversaires directs (Dess / Bitzer sur Porsche 964 Cup, Truninger / Peter sur l’une des Gt2 du Stadler Motorsport et Maasen / Alzen, les spécialistes du Nürburgring, sur la 2e 962) s’expliquer entre eux, mais à une grosse poignée de secondes déjà (en 2:21). C’était l’une des toutes dernières fois qu’un événement majeur se tenait sur le grand tracé «historique», qui fera place pour le futur à un circuit remodelé, notamment amputé de ses longues lignes droites traversant la forêt.
Dès le départ, des 33 bolides qualifiés, malgré la (vaine) résistance de la Porsche 964 de Wolfgang Dess, la Porsche 962 No 571 s’installait immédiatement au commandement pour faire la course en tête. Les arrêts aux stands n’allaient rien y changer. Record du tour en poche pour Salamin (en 2:10.664), on s’acheminait vers la fin de course avec un tableau de marche bien établi, lorsque les haut-parleurs annoncèrent un grave accident à l’autre bout du circuit, vers l’«Ost-kurve», forçant l’arrêt de l’épreuve au drapeau rouge, soit après 2h27… Il s’agissait de la Porsche de Dess qui tentait le forcing et sortit de la route à haute vitesse, suite à l’éclatement d’un pneu, pour taper les glissères avant de s’embarquer dans une impressionnante cabriole… Si la voiture était détruite, le pilote s’en tirait finalement avec de simples contusions… et une belle frayeur! La course ne repartait plus, entérinant les résultats tels quels, à l’issue du 58e passage du leader disposant d’une avance d’un tour complet sur son suivant. Cela ne changeait de toutes façons pas grand chose pour le «Swiss Team» qui concluait cette saison en beauté. Pour Salamin, c’était sa 2e victoire lors des 3 heures d’Hockenheim après celle de 1982, sur Porsche 935. Une manière élégante de «boucler la boucle»!
club europa
Dijon (FRA)
date: 14.06.1998 | No: 51
5e au classement général
Porsche 911 GT2
(Schwach)
championnat du monde FIA GT
Hockenheim 500 km (DEU)
date: 28.06.1998 | No: 75
non-partant, moteur cassé aux essais
Porsche 911 GT2
(Schwach / Cohen-Olivar)
épreuves internationales
Hockenheim 3 heures (DEU)
date: 03.10.1998 | No: 571
1er au classement général
pole position et meilleur tour en course
Porsche 962 C
(Salamin)
A l’aube de la saison 1998, le voile se lève sur la Porsche GT2…
Aimé Pouly et Philippe Favre, avec leur GT2 noire (ex-Calderari), bénéficiaient également de l’infrastructure du «Swiss Team Salamin»: atelier, management, transports et essais en commun.
Un classement honorable en Club Europa à Dijon avec la 5e place de l’alsacien Bernard Schwach.
La Porsche 962 reprenait du service sur le grand circuit d’Hockenheim qui lui convenait à merveille! (ici lors d’un passage dans le célèbre «Stadium»)
Arrêt ravitaillement pour le leader incontesté de cette épreuve internationale des 3 heures d’Hockenheim: pole position, victoire et meilleur tour.
Terrible accident pour l’un des challengers, l’allemand Wolfgang Dess, victime de l’éclatement d’un pneu, ce qui arrêta la course au drapeau rouge.